Jean-Paul Grollemund, consul honoraire du Burkina Faso à Lyon : « Je me réjouis de la bonne tenue de la campagne présidentielle »
Venu au Burkina Faso « pour soutenir son ami Blaise Compaoré », Jean-Paul Grollemund, le consul honoraire du Burkina à Lyon donne à travers cette interview, ses premières impressions et jette un regard critique sur la démocratie burkinabè. Il commence par nous situer plus encore sur l’objet de sa visite au Burkina Faso.
Jean-Paul Grollemund ( J.P.G) : Je suis venu dans le cadre de la campagne électorale présidentielle pour voir dans quelle mesure soutenir la campagne du président Blaise Compaoré. J’ai été très étonné qu’il y ait autant de mobilisation et je me réjouis de la bonne tenue de la campagne. J’ai assisté à six meetings dont celui de Ouahigouya qui restera dans les annales. Les cinq autres étaient à Ouagadougou en compagnie de maire Simon Compaoré. Cet après-midi (Ndlr : hier), je serai à Koudougou pour suivre le meeting du président. La mobilisation des Burkinabè à cette élection prouve définitivement que nous sommes dans un pays démocratique.
Sidwaya (S) : Qu’est-ce qui motive votre soutien à Blaise Compaoré ?
J.PG : Blaise Compaoré est le président qu’il faut au Burkina Faso. Au niveau international, il a une image de marque très importante. La meilleure preuve c’est qu’il est venu cinq fois à Lyon, ce qui a permis de développer une coopération très importante entre la région Rhône-Alpes et celle des Hauts-Bassins. Aussi, la ville de Ouagadougou et le Grand-Lyon ont des liens de coopération très solides. C’est grâce toujours au président que l’on a eu un jumelage entre la région Rhône-Alpes et celle des Hauts-Bassins pour un montant de 500 000 euros par an sur quatre ans. On espère que cette convention sera renouvelée dans les années qui viennent et qu’elle se chiffrera à 700 000 euros, l’an.
S : De manière générale, comment appréciez-vous la campagne ?
J.P.G : Je lis les comptes rendus des autres candidats et je vois que la campagne est très active. On s’aperçoit que le Burkinabè est un fin politique puisqu’il réagit et commente les propos de tous les candidats. C’est l’expression même de la démocratie. Je suis venu apporter au président le soutien de l’ensemble des consuls du Burkina Faso en France ainsi que des membres de mon association qui compte 2000 adhérents.
S : Treize candidats, c’est trop ou peu pour un pays comme le Bukina ?
J.P.G : Je pense qu’on est dans un pays démocratique et il faut accepter le fait accompli. Cependant, pour les prochaines élections, mon souhait c’est qu’il y ait moins de candidats pour que les voix ne s’éparpillent pas. C’est un processus qui doit se faire progressivement en tenant compte du degré de maturation de la démocratie burkinabè.
S : Un message particulier ?
J.P.G : Je souhaite la victoire du président. Le Burkina Faso a une belle image de marque dans la région Rhône-Alpes que j’espère la continuation de notre bonne coopération et que le Burkina Faso représente l’Etat modèle en Afrique. Rendez-vous donc le 13 novembre au soir pour célébrer la victoire.
Propos recueillis par Boubakar SY
Sidwaya
Vos commentaires
1. Le 8 novembre 2005 à 21:42 En réponse à : > Jean-Paul Grollemund, consul honoraire du Burkina Faso à Lyon : « Je me réjouis de la bonne tenue de la campagne présidentielle »
Monsieur le consul honoraire du Burkina Faso à Lyon, vous n’avez pas honte de venir soutenir un président qui au pouvoir depuis 18 ans et qui s’apprête à y rester encore pour 10 ans !
Le 10 novembre 2005 à 11:48, par J8 En réponse à : > Jean-Paul Grollemund, consul honoraire du Burkina Faso à Lyon : « Je me réjouis de la bonne tenue de la campagne présidentielle »
Je crois que tu devrais avoir honte d’exister...
Le 15 décembre 2011 à 16:31, par Burkina Friend En réponse à : > Jean-Paul Grollemund, consul honoraire du Burkina Faso à Lyon : « Je me réjouis de la bonne tenue de la campagne présidentielle »
Vouloir le changement pour le changement est une preuve de stupidité. Les pays africains ont besoin de gouvernants modérés qui assurent la stabilité et le développement sur le long terme. C’est le cas du président Compaoré qui a un excellent bilan à son actif. Un jour viendra où il devra céder la place mais pour le moment il est le meilleur. Pourquoi ses concitoyens se priveraient-ils de ses services ?