Burkina - Côte d’Ivoire : L’absence de communiqué conjoint quelques jours après une longue entrevue entre délégations des deux pays inquiète sur l’avenir des relations
Le Burkina et la Côte d’Ivoire se sont rencontrés le 19 avril 2024 à un haut niveau de représentation ministérielle, entre ministres d’État, et ministre de la défense. Il y avait côté Burkina, le ministre délégué chargé de la sécurité en plus. Les deux ministres d’État des deux pays sont réputés être des proches des deux chefs d’État, ce qui peut donner à penser que cet entretien entre le général Kassoum Coulibaly du Burkina et M. Téné Birahima Ouattara, est presque une entrevue entre les deux chefs d’État de la Côte d’Ivoire et du Burkina Faso.
La pratique courante après des échanges entre deux pays sur des sujets importants qui touchent la vie des nations et des peuples, est de communiquer sur les points d’accord obtenus ou tout au moins sur les sujets de l’échange. La presse présente sur les lieux a obtenu des déclarations bien concordantes sur le nouveau départ des relations entre les deux pays, la décrispation et la joie des personnes qui se sont rencontrées, satisfaits sans doute de la courtoisie et de la qualité des échanges.
Les paroles s’envolent, mais les écrits restent pourquoi ne l’avoir pas consigné par un texte signé par les deux chefs de délégation ? Quel est l’objet de la tension entre les deux pays ? Est-ce un différend dont les deux pays sont coutumiers entre un vieux chef d’État et un autre très jeune qui pourrait être son fils ? Cette tension résulte-t-elle de la présence en Côte d’Ivoire d’opposants au régime militaire de Ouagadougou ? Le Burkina ayant accueilli aussi par le passé des opposants au régime en place à Abidjan et il y a quelque mois nous avons déroulé le tapis rouge à Guillaume Soro ? Est- ce le conflit AES/CEDEAO suite au coup d’État du Niger, ou sommes-nous les pions de la rivalité entre les Russes et les Occidentaux ?
On a pu voir sur les chaînes de télévision du Burkina Faso les images de la délégation burkinabè conduite par le ministre d’État, ministre de la défense et des anciens combattants, le général Kassoum Coulibaly, sur le pont de la Léraba à la frontière entre le Burkina Faso et la Côte d’Ivoire accueillant son homologue ivoirien Téné Birahima Ouattara en provenance de son pays par la route dans un cortège de véhicules. Ces images rappellent certaines séquences de films de la guerre froide (romans de John Le Carré) où les échanges d’espions entre l’Est et l’Ouest se faisaient sur le pont de Glienicker, entre Berlin-Est et Ouest.
Ce qui nous a fait penser au pont des espions entre Postdam et Berlin est que cette rencontre des chefs de la défense de la Côte d’Ivoire et du Burkina se fait suite à une tension qui dure depuis 7 mois où le Burkina garde des gendarmes ivoiriens qui se sont retrouvés au Burkina en pourchassant des trafiquants d’or ou des orpailleurs. Ce qui arrive à Pierre pouvant arriver à Paul, un militaire et un Volontaire pour la défense de la patrie burkinabè ont été arrêtés dans un marché ivoirien et sont aussi retenus de l’autre côté de la Léraba.
Certains, sur les réseaux sociaux, prétendaient que les gendarmes ivoiriens seraient la monnaie d’échange pour certains opposants burkinabè refugiés en Côte d’Ivoire. Sauf que c’est la partie ivoirienne qui serait la demanderesse de cette rencontre. D’échanges de détenus, aucun des discours prononcés devant la presse n’en a parlé. La reconnaissance du conflit latent et des discussions pour le résoudre et la nécessité d’un nouveau départ et d’une décrispation sont les maîtres mots des discours que les deux ministres ont donné à la presse. Mais aucun communiqué officiel sanctionnant ces longues discussions d’une matinée (6 heures) à Niangoloko n’a été ni remis à la presse, ni publié une fois les ministres de retour chez eux. C’est cela qui pose question et même inquiète.
Le statu quo et l’escalade ?
Qu’est ce qui s’est réellement passé à Niangoloko et que nos dirigeants ivoiriens et burkinabè ne nous disent pas ? Le conflit est latent depuis la volonté de la CEDEAO d’attaquer les putschistes nigériens. Le président Alassane Dramane Ouattara ayant été perçu comme le grand va-t’en guerre contre les fauteurs de coups d’État. Des problèmes internes au Burkina avec la fuite en Côte d’Ivoire de personnes suspectées de coup d’État et d’opposants au régime des capitaines s’y sont ajoutés. Opposant pour opposant, la Côte d’Ivoire aurait pu prendre ombrage de l’accueil fait à Guillaume Soro par les autorités burkinabè, qui ont misé sur le mauvais cheval, puisque ce dernier est rentré dans ses petits souliers et a appelé « papa ADO » pour demander pardon pour pouvoir rentrer au bercail.
Cherche-t-on toujours à résoudre le conflit pour des relations justes et de bon voisinage entre la Côte d’Ivoire et le Burkina ? Le dernier discours du chef de l’État, le 23 avril 2024, aux forces de défense et de sécurité des Cascades, ne jette -t-il pas l’huile sur le feu ? Si les Burkinabè veulent des militaires alliés à des Russes au pouvoir, les Ivoiriens ont le droit, si telle est leur volonté, d’être administrés par un président civil allié à des Occidentaux. Est-ce que ce principe est accepté par les deux parties, les deux gouvernements ? Nous sommes tous des Africains !
Les Ivoiriens sont nos frères de sang et de lait, ils ne vont pas courir nous laisser comme les Français, les Russes, les Américains, les Chinois etc. parce que nous sommes liés, collés, cimentés, par la géographie, l’histoire, la culture, les peuples on y sera encore jusqu’à demain, pour être exhaustif dans nos liens. Si nous-mêmes on ne s’aime pas, si la haine de soi est notre spiritualité première, tous les étrangers viendront sur ce « milieu de culture » s’engraisser et nous inciter à nous détruire. Comment peut-on aimer l’Afrique et les peuples africains et faire la guerre à un autre peuple, pays africain ? Un tel panafricanisme me laisse dubitatif.
Le Burkina Faso n’a pas besoin d’une autre guerre en plus de celle contre le terrorisme. Finissons d’abord la première, sinon on ne s’en sortira jamais. Autant les peuples africains ont été contre une attaque de militaires ouest africains contre le Niger, autant ils seront contre une guerre qui oppose le Burkina à la Côte d’Ivoire. Diriger un pays, c’est apporter des réponses aux problèmes, c’est être un homme de solutions. Ne cherchons pas d’autres problèmes, résolvons celui qui nous tient à la gorge depuis bientôt une décennie : le terrorisme.
Sana Guy
Lefaso.net
Photo : AIB
Vos commentaires
1. Le 25 avril à 14:29, par Sam En réponse à : Burkina - Côte d’Ivoire : L’absence de communiqué conjoint quelques jours après une longue entrevue entre délégations des deux pays inquiète sur l’avenir des relations
Sana Guy,
Vous avez l’imagination un peu trop fertile. Ce n’est pas tout qui se dit.
Il fallait faire le déplacement à Niangoloko et demander un communiqué de presse.
Faut pas angoisser les gens pour rien. Ridicule de vouloir ecrire pour écrire.
2. Le 25 avril à 14:43, par Rodriguez En réponse à : Burkina - Côte d’Ivoire : L’absence de communiqué conjoint quelques jours après une longue entrevue entre délégations des deux pays inquiète sur l’avenir des relations
Vous êtes passé complètement à côté, M. Sana. Il est recommandé de reunir suffisamment d’infos de sources fiables avant de d’écrire un article d’opinion. Il y va de votre crédibilité et c’est ce qui fait la différence entre un journaliste d’opinion et un Citoyen Lambda. Courage à vous !
3. Le 25 avril à 14:44, par walaye En réponse à : Burkina - Côte d’Ivoire : L’absence de communiqué conjoint quelques jours après une longue entrevue entre délégations des deux pays inquiète sur l’avenir des relations
Je pense qu’il ne faut pas être trop pessimiste sur l’avenir des relations entre nos deux pays. Même le plus idiot de cette terre sait personne ne gagne à entretenir des relations tendues entre nos deux pays. Maintenant , je pense que l’absence de communiqué conjoint est due au fait que chaque délégation doit rendre compte de qu’ils se sont dit à qui de droit. En fait c’est comme une rencontre des experts avant un sommet au plus niveau. Les communiqués conjoints sont souvent lus par les chefs d’Etats ou en leur présence pour dire qu’ils sont bel et bien au courant de ce qui se dit. c’est un simple avis, je ne suis pas spécialiste dans le domaine.
4. Le 25 avril à 14:46, par Lustre En réponse à : Burkina - Côte d’Ivoire : L’absence de communiqué conjoint quelques jours après une longue entrevue entre délégations des deux pays inquiète sur l’avenir des relations
Honnêtement, ce SANA Guy, le Burkina n’a jamais dit qu’il va attaquer quelqu’un. Mais il dit simplement que si quelqu’un rentre sur son territoire pour le déranger, la réponse sera immédiate.
Et toi tu viens en trains de nous fatiguer avec tes réflexions ...
5. Le 25 avril à 14:53, par Alhamdulilah En réponse à : Burkina - Côte d’Ivoire : L’absence de communiqué conjoint quelques jours après une longue entrevue entre délégations des deux pays inquiète sur l’avenir des relations
Walaï c’est propre SANA Guy. Vous ne craignez pas les enlèvements on dirait 😂😂😂😂
6. Le 25 avril à 15:15, par Sheikhy En réponse à : Burkina - Côte d’Ivoire : L’absence de communiqué conjoint quelques jours après une longue entrevue entre délégations des deux pays inquiète sur l’avenir des relations
Vraiment ! Quand j’ai lu le titre, ma tension est montée d’un cran. On a tous de petites cogitations, mais ç jeter cela sur la toile. C’est vrai que les choses ne sont pas au beau fixe, mais évitons de jeter l’huile sur le feu et rendre l’atmosphère plus anxiogène. Le jeune Capi est fougueux et volontariste, mais ADO qui est en train de tourner les dernières pages de sa vie a assez de lucidité, je pense, pour ne pas encore amener son pays dans la violence. Même si on a vu les velléités avec le Niger, il a du en tirer des leçons. Sauf s’il veut servir de cheval de Troie pour faire attaquer les pays de l’AES, mais il aura sa population contre lui. J’ai également vu un article du mouvement SENS qui parle de guerre civile. J’ai de l’estime pour Me KAM et je souhaite que son dossier soit géré avec diligence ou qu’on le libère. Mais ne prenons pas sa situation pour créer des problèmes partout puisqu’on sait que c’est ce mouvement politique du balai citoyen.
De toute façon, on a vu les deux ministres signer un document qu’ils n’ont pas voulu rendre public. A moins que ce ne soit une déclaration conjointe de guerre sinon je ne comprends pas.
7. Le 25 avril à 15:27, par Bagaman En réponse à : Burkina - Côte d’Ivoire : L’absence de communiqué conjoint quelques jours après une longue entrevue entre délégations des deux pays inquiète sur l’avenir des relations
Je lis toujours ce que ce type écrit dans le sens inverse. S’il vous dit de lever les yeux, vous feriez mieux de baisser les yeux.
8. Le 25 avril à 15:49, par COB En réponse à : Burkina - Côte d’Ivoire : L’absence de communiqué conjoint quelques jours après une longue entrevue entre délégations des deux pays inquiète sur l’avenir des relations
Nous sommes tous des mortels. Pensons à nos enfants et oublions nos égos un petit moment. Personne n’est assez fort ni assez intelligent pour échapper à la mort. Les petits honneurs sont de la vanité. Semons des graines de paix.
9. Le 25 avril à 16:28, par Le nouveau sage En réponse à : Burkina - Côte d’Ivoire : L’absence de communiqué conjoint quelques jours après une longue entrevue entre délégations des deux pays inquiète sur l’avenir des relations
Mr le journaliste, la balle est dans le camp de ado !!!!! Il ne doit pas heberger des terroristes pour qu’ils nous attaquent, c’est aussi simple. On sait qu’il a construit des maisons soit disant pour heberger des refugies burkinabe, dja.....!!!!!!
10. Le 25 avril à 16:52, par Sanè En réponse à : Burkina - Côte d’Ivoire : L’absence de communiqué conjoint quelques jours après une longue entrevue entre délégations des deux pays inquiète sur l’avenir des relations
M. Sana, j’apprécie certains de vos écrits, mais ceci ressemble à de la spéculation. En journalisme, on n’analyse pas sur la base de simples intuitions ou sentiments. En plus, qui vous dit qu’une déclaration n’est pas en préparation ? Vous n’en savez rien du tout. Donc ne pensez pas que quand vous faites une semaine sans écrire, il faut forcément en faire en se jetant sur un sujet dont vous n’avez manifestement pas d’éléments concrets, ça y va de votre crédibilité. Les propos du général Lecointre auraient pu être une clé de lecture des déclarations du chef de l’État, au lieu d’y voir une adresse aux autorités ivoiriennes. Vous-mêmes, en écrivant ça, vous n’apaisez pas la situation entre les deux pays, et vous alimentez les suspicions de part et d’autre, en semant le trouble jusqu’au niveau des masses.
11. Le 25 avril à 17:14, par Le nouveau sage En réponse à : Burkina - Côte d’Ivoire : L’absence de communiqué conjoint quelques jours après une longue entrevue entre délégations des deux pays inquiète sur l’avenir des relations
Une petite parenthese, un verre d’eau est tombe dans la salle de reunion et le ministre ivoirien a saute de sa chaise pensant surement que c’est un coup de feu. Ah les civils !!!! On se joue les experts en toute guerre et un simple verre a terre, on veut detaler, imaginez bruit de canon maintenant !!!!! C’est nous on connait va a gauche, va a droite et quand on invite de visiter le terrain de guerre, ko enlevement, droit de l’homme, liberte d’expression patati patata !!!! Respectons les militaires qui se battent pour qu’on puisse parler de liberte de quoi que ce soit !!!!!
12. Le 25 avril à 17:49, par Bob En réponse à : Burkina - Côte d’Ivoire : L’absence de communiqué conjoint quelques jours après une longue entrevue entre délégations des deux pays inquiète sur l’avenir des relations
Pourquoi tenez vous absolument à jeter la pierre au Burkina ? Que représente le voyage de SORO Guillaume par rapport à l’accueil prestigieux offert à Kouassi Blaise COMPAORE ? Pourquoi les terroristes se replient ils impunément en CÔTE d’Ivoire ? Pourquoi tout le ban et l’arrière ban des comploteurs, ennemis déclarés du régime et du pays reçoivent ils un accueil chaleureux en Côte d’Ivoire ? Comment se fait-il que ce soit le seul pays à combattre le Mali le Niger et l’AES ? Ce n’est pas parce que le Burkina est empêtré dans la lutte contre le terrorisme qu’il doit fermer les yeux sur les manœuvres d’un voisin sous influence de la France. Des journalistes français lancent des messages sur France 24 aux populations de l’AES pour se soulever contre leurs gouvernements et c’est le signe que la France est prête à tout pour abattre les leaders de l’AES. Il est clair que la base française en Côte d’Ivoire sera tôt ou tard engagée dans la de stabilisation du Burkina et de l’AES avec l’onction ou même l’aide du gouvernement ivoirien. Alors inutile de faire l’autruche. D’ailleurs je crois que vous savez tout ça et que vous faites exprès. Quelle que soient les raisons pour lesquelles une guerre que personne ne souhaite eclate entre la CÔTE D’IVOIRE et le BURKINA, tous les burkinabé digne de ce nom devraient s’aligner et soutenir sans réserve notre gouvernement et notre armée. C’est la pire chose qui puisse arriver au Burkina et aucun burkinabé ne doit souhaiter une guerre avec la CÔTE D’IVOIRE, mais si par malheur cela arrive TOUS les burkinabé savent ce qu’il faut faire. Votre article tendancieux ne vous grandit pas. Vous avez malheureusement franchi une étape.
13. Le 25 avril à 18:09, par Kader En réponse à : Burkina - Côte d’Ivoire : L’absence de communiqué conjoint quelques jours après une longue entrevue entre délégations des deux pays inquiète sur l’avenir des relations
Vous n’etez pas du tout pertinent, peu mieux faire.
14. Le 25 avril à 18:49, par Rabo En réponse à : Burkina - Côte d’Ivoire : L’absence de communiqué conjoint quelques jours après une longue entrevue entre délégations des deux pays inquiète sur l’avenir des relations
"Ridicule de vouloir ecrire pour écrire."
Un peu de calme, s’il vous plait. Vous ne partagez pas son point de vue ? OK
Mais de grâce, restons courtois.
15. Le 25 avril à 20:53, par Manuel En réponse à : Burkina - Côte d’Ivoire : L’absence de communiqué conjoint quelques jours après une longue entrevue entre délégations des deux pays inquiète sur l’avenir des relations
Bonjour
Courage Mr Sana.
Tous ceux qui vous insultent sont de grands journalistes !!!
Médiocrité quand tu nous tient !!!
Le Burkina Faso est né avec Ie capitaine IB seulement le Burkina Faso ne disparaîtra pas avec ib !!
Le Burkina Faso est éternel mais nous sommes tous des mortels, ne l’oublions pas !
Bref je m’adresse à ceux qui ont encore un peu de respect et de retenue pour leurs semblables.
Le 26 avril à 07:39, par Gildas En réponse à : Burkina - Côte d’Ivoire : L’absence de communiqué conjoint quelques jours après une longue entrevue entre délégations des deux pays inquiète sur l’avenir des relations
« Ceux qui insultent sont de grands journalistes , Médiocrité quand tu nous tient »tu pense faire mieux qu’eux en écrivant cela. Ton respect pour ton semblable me semble très charitable donc commence par toi même.
Le 26 avril à 16:54, par Gwandba En réponse à : Burkina - Côte d’Ivoire : L’absence de communiqué conjoint quelques jours après une longue entrevue entre délégations des deux pays inquiète sur l’avenir des relations
Manuel
"Je m’adresse à ceux qui ont encore un peu de respect et de retenue pour leurs semblables."
Vous ne faites même parti de ceux auxquels vous vous adressez alors ??!!
Car vous commencez par traiter les autres de médiocres pour ainsi finir vous dans la médiocrité.
(Merci à celui qui a parlé de paradoxes plus haut. Nous sommes en plein dedans.)
Quant aux restes de votre intervention, on attend que vous ayez quelques chose à dire de sorte à vous appaorter une ou des réponses.
Wend na réegué.
16. Le 25 avril à 23:52, par Yam En réponse à : Burkina - Côte d’Ivoire : L’absence de communiqué conjoint quelques jours après une longue entrevue entre délégations des deux pays inquiète sur l’avenir des relations
La CI n’est pas le seul pays voisin du Burkina, mais pour c’est avec elle que nos relations sont aussi tendues. La Côte d’Ivoire est libre de pactiser avec qui elle veut, pareil pour les Burkina Faso. Le Ministre Basolma Bazie a pourtant été très claire lors de son discours à l’ONU “Le Burkina traitera avec qui il veut advienne que pourra.”
17. Le 26 avril à 08:11, par Wendmi En réponse à : Burkina - Côte d’Ivoire : L’absence de communiqué conjoint quelques jours après une longue entrevue entre délégations des deux pays inquiète sur l’avenir des relations
Et pourtant les questionnements du journaliste sont bien fondés. Si tant est que les différentes délégations devraient rendre compte aux chefs d’état et s’en suivraient des communiqués ou un communiqué, le nôtre n’allait pas s’en presser pour des déclarations assez tendancieuses. Est-ce que l’ouest du Burkina est plus en proie au terrorisme que l’Est, le Sahel, le Centre Est, le Nord et la Boucle du Mouhoun quand on fait allusion à RCI comme l’arrière base des terroristes qui attaquent le Burkina ? Je pense que nous avons assez de fronts à gérer à l’interne et il serait suicidaire d’en rajouter à l’externe.
18. Le 26 avril à 10:16, par boss En réponse à : Burkina - Côte d’Ivoire : L’absence de communiqué conjoint quelques jours après une longue entrevue entre délégations des deux pays inquiète sur l’avenir des relations
Toujours à jeter de l’huile sur le feu et à parler paradoxalement en même temps de retenue.
La déclaration de IB dans les cascades s’adressent aux terroristes qui se sont réfugiés en Côte-d’Ivoire et au général Lecointre qui a envie de revenir recoloniser et esclavagiser tout le monde par ici ; point. Le reste de vos soidisantes analyses ne sont que des suppositions et des devinettes. Les Etats ne sont pas obligés de faire un communiqué conjoint suivant votre timeline.
19. Le 26 avril à 10:38, par kwiliga En réponse à : Burkina - Côte d’Ivoire : L’absence de communiqué conjoint quelques jours après une longue entrevue entre délégations des deux pays inquiète sur l’avenir des relations
Et voilà, aujourd’hui, on n’a plus le droit de s’interroger sur les choses, encore moins d’émettre des hypothèses.
Pourtant, depuis l’absence de rapport sur Inata, jusqu’aux récents massacres de Nondin et Soro, en passant par Karma, Zaongo, des dizaines d’exactions, d’enlèvements,... on ne nous dit jamais rien.
Du fait nous sommes bien obligés de nous livrer à des suppositions, des spéculations,... en attendant que l’on daigne nous informer.
Mais, c’est bien en vain que nous attendons, car le choix de nos putschistes est de nous tenir le plus désinformés possible, redoublant de martiales injonctions et multipliant l’utilisation d’une "novlangue" qui interdit tout éclairage (les ennemis du peuple, affaire de sureté nationale, activités subversives...) en attendant que l’on oublie qu’ils avaient promis des explications.
Tiens, quelqu’un peut-il expliquer en quoi, l’affaire de la guérisseuse de Komsilga, relevait de la sureté nationale, comme il nous a été affirmé ? Non, personne ? Peuple mouton... mais mouton enragé !
Tout mon soutien à Sana Guy, ainsi qu’à son collègue Oumar L. Ouédraogo, qui démontrent tout le courage que l’on attend des journalistes en période de tyrannique dictature.